- 7 juillet 2020
- Actualités
“J’adore la mode. Je n’ai jamais dit que c’était la fin de la mode. J’ai dit que c’était la fin d’un système de mode comme on le connaît aujourd’hui et une ouverture vers tous les champs de réinvention possible.”
Lidewij Edelkoort
Les soldes ont lieu deux fois par an et servent à écouler des stocks qui doivent laisser la place à la collection suivante. Ne nous attardons pas sur le principe même de soldes été/hiver, devenu obsolète vu le rythme effréné auquel s’enchaînent les collections.
La question est plutôt : pourquoi refusons-nous ce modèle de fast fashion ?
Nous aimons les histoires (de vêtements) qui durent
A laines Paysannes, nous aimons les choses qui durent, du moins en termes de vêtements.
Quand on sait qu’en moyenne une femme achète 30kg de vêtements par an, qu’elle n’en porte pas la moitié, et que seuls un quart des vêtements jetés sont recyclés (442 millions d’euros jetés chaque année en France), ça nous semble un brin absurde. Pour creuser le sujet, on vous invite à découvrir le documentaire « Vêtements, n’en jetez plus ».
Alors l’idée de renouveler constamment notre garde-robe au détriment de notre porte-monnaie, des montagnes de déchets que cela engendre au profit des grands groupes, non merci !
Notre solution à nous ? Proposer des vêtements solides et de qualité qui vivent, que l’on entretien, que l’on répare si nécessaire… en bref, que l’on aime ! Nous pensons des modèles intemporels qui traversent les modes. Et pour varier les plaisirs, on peut toujours aller à la friperie 😉
Nous aimons les personnes qui les fabriquent, alors pas de soldes !
Il n’y a pas de secret, un vêtement pas cher c’est un vêtement fabriqué par des personnes mal payées.
La grande majorité de nos vêtements viennent de Chine (1er producteur mondial), mais aussi du Bangladesh, Pakistan, Vietnam, mais aussi des pays du Maghreb. Salaires misérables, conditions de travail (en majorité des femmes et des enfants of course) plus que précaires et utilisation de produits chimiques…
Un cadre un poil moins glamour que nos vêtements bon marché. Pour Laines Paysannes, ce n’est pas possible !
Nos prix sont calculés au plus juste pour valoriser chaque personne de la filière, et ça, on y tient :
- nous achetons la laine aux éleveurs à prix stable et valorisé
- nous travaillons avec des entreprises locales et familiales, riches de leur savoir-faire. Les personnes sont rémunérées correctement, et travaillent dans de bonnes conditions
- C’est un travail d’équilibriste, mais nous cherchons à créer des emplois pour pérenniser une activité viable. Toute l’équipe est payée au smic, avec une vision égalitaire. Cliquez sur le lien pour en savoir plus sur le prix juste.

Nous aimons la nature (et la mode qui aime la nature) alors toujours pas de soldes !
Vous le savez peut-être déjà : la mode est la deuxième industrie la plus polluante au monde. Pour continuer à vous remonter le moral, voici quelques chiffres :
La mode, c’est 1,2 milliard de gaz à effet de serre émis chaque année. La fabrication d’un jean consomme 7000L d’eau, soit l’équivalent de 285 douches. Sans compter la pollution et les intoxications engendrées par les teintures et autres produits chimiques (formaldéhydes, phtalates et autres sympathiques perturbateurs endocriniens). L’industrie textile consomme 4% de l’eau potable disponible, et 63% des matières utilisées dans la mode sont synthétiques, c’est-à-dire dérivées du pétrole.
Pour approfondir, voir le reportage « Textile mode toxique »
Et pour détendre l’atmosphère, regardez plutôt : « Et tout le monde s’en fout #30 – Les vêtements »
A laines Paysannes, la nature et le rythme des saisons font partie intégrante de notre travail.
Vous pouvez découvrir tout ça ici.

Nos laines sont récoltées pendant la tonte au printemps en Occitanie. En été et en automne, elles sont ensuite lavées avec une lessive écologique en Haute-Loire, puis filées en Ariège et tricotées dans le Tarn, avec toute la traçabilité. L’hiver, nous prenons la route pour la vente directe.
C’est tout naturellement que nous travaillons avec une laine naturelle, localement, en circuit court, dans le respect des hommes, des animaux et de l’environnement, pour un impact minimum dans la fabrication de nos vêtements.
Il y a mille raisons, en tant que marque, de ne pas faire de soldes. Mais les habitudes ont la peau dure ! Nous sommes une génération vêtue de fringues bon marché de la tête aux pieds depuis toujours, donc pas de culpabilité, de la vigilance et de la remise en question sur nos habitudes de consommation 😉
Alors à vos frip’s, à vos aiguilles, à vos marques éthiques !