La laine est inhérente à l’élevage ovin. A l’intersection des mondes agricole et artisano-industriel, elle est avant tout une production de nos fermes.

Avec la brebis comme point de départ, nous devons tout naturellement choisir l’élevage, et plus largement l’agriculture que nous souhaitons soutenir et défendre. Notre vision du monde définit comme paysan(nne) celle ou celui qui vit de pratiques agricoles qualitatives, respectueuses des animaux, de l’homme et de l’environnement. Une histoire d’équilibre en somme, défini par le respect de chaque élément qui le compose. Une histoire de bon sens aussi.

       

L’agriculture paysanne favorise alors la diversification des productions, leur complémentarité, et leur adéquation avec leur territoire. Le mouton, ancestralement producteur de fibres et de fumier, est aujourd’hui considéré comme producteur de viande et de lait. Quoi de plus logique que de revaloriser sa laine et sa peau, pour ainsi rendre à la brebis les moyens de ses ambitions ?

Nos laines proviennent d’élevages variés, dont le point commun s’incarne dans notre définition de l’agriculture paysanne. Certaines fermes sont petites, d’autres plus importantes. Pour la plupart, les bêtes sont élevées en plein air, excepté en montagne où elles passent l’hiver à l’abri de la bergerie. Beaucoup transhument l’été sur les hauteurs des Pyrénées, perpétuant les traditions pastorales et participant au maintien de la biodiversité.

Au-delà d’un choix dans nos pratiques, de la qualité de nos élevages dépendra la qualité de nos laines. Car une laine en bonne santé est nécessairement issue d’un mouton…en bonne santé !