La propreté, une notion éminemment culturelle
Pour le vêtement ou pour l’homme, cette notion est intimement liée à l’hygiène et ce d’autant plus depuis le XIXème siècle avec la découverte des “microbes” et de la notion de salubrité de l’environnement. A chaque époque ses connaissances, et sa notion de propreté. Au Moyen-Âge, être une personne propre, c’était avoir le visage, les mains et surtout les vêtements, sans tâches. Puis à l’époque de la peste, être propre c’était aussi avoir une alimentation saine, car il fallait être propre à l’intérieur pour ne pas être malade. Nos connaissances scientifiques ont évolué depuis, et on sait que les bactéries ou autres organismes gênants pour l’hygiène sont présents dans la poussière et/ou les résidus de matière organique (autrement dit les tâches !). Aujourd’hui, un objet propre a été nettoyé, généralement à grande eau, grâce à l’action d’un produit détergent. C’est, en effet, le plus efficace pour garantir la propreté, et nos vêtements n’y font pas exception. Mais il faut se l’avouer, on est parfois tombé dans le geste réflexe plus que dans l’observation du besoin.
Laver son vêtement en laine, la tâche qui peut s’éviter
Laver son vêtement en laine, on le sait aussi aujourd’hui, même si on utilise une lessive douce, a un impact sur l’environnement. Cela demandera, au minimum, un retraitement des eaux. Car il convient de rappeler un détail qu’on oublie parfois et qui compte : laver c’est polluer.
En effet, l’action même de laver génère des résidus. D’après Le journal Le Monde, le lavage représente l’impact environnemental le plus important généré par la mode. Utilisation d’énergie pour faire tourner la machine à laver, microplastiques générés par les polaires synthétiques et rejets de teintures…nous n’allons pas vous faire une liste culpabilisante, alors voyons plutôt comment faire mieux !